Du 11 au 13 février 1777

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Le 11 février, de retour au Châtelet, Nicolas apprend qu'on a profité de son absence pour présenter un ordre d'inhumer prétendument signé de sa main et soustraire ainsi le corps de Peilly à la justice. Aussi se rend-il sans tarder au cimetière de Clamart, en compagnie de Bourdeau, mais les deux policiers ne peuvent identifier la tombe.

En sortant du cimetière, ils se rendent dans la rue Scipion toute proche, chez Maître Rodollet à qui ils demandent de déchiffrer le papier trouvé dans le mur de la cellule de Peilly et qui les oriente vers les horlogers Bertoud et Le Roy.

N'ayant pas encore déjeuné, ils décident d'aller manger chez la mère Morel, rue des Boucheries-Saint-Germain, où ils rencontrent une femme croisée dans le premier roman : maintenant âgée, Émilie mendie pour vivre et trouve refuge la nuit dans l'enclos de Saint-Jean de Latran.

Rabouine les rejoint pour leur apprendre que la mouche qui interrogeait les passants sous prétexte de retrouver un parent a été rouée de coups et dépouillée du portrait dessiné par Lavallée. Nicolas et Bourdeau quittent la taverne de la mère Morel et gagnent au plus vite le logis de Lavallée, sur la montagne Sainte-Geneviève. Ils y découvrent la disparition du peintre et la mise à sac de son appartement.
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En sortant de la maison de Lavallée, Nicolas fait déposer Bourdeau chez lui, au-delà de Clamart, à l'angle formé par les rues de la Reine Blanche et des Fossés Saint-Marcel, puis il rejoint la rue Montmartre.
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Le 12 février, après être passé au Châtelet, Nicolas se rend chez la Paulet, qui lui donne l'adresse de Freluche, l'amie de Lavallée. Au sortir du Dauphin couronné, il fait à pied le tour du quartier et rejoint la rue Saint-Honoré, qu'il suit jusqu'au Grand Mogol, le magasin de mode de Rose Bertin.

En sortant du magasin de Rose Bertin, Nicolas prend conscience que Freluche habite dans les environs. Pour déjouer toute tentative de filature, il continue la rue Saint-Honoré jusqu'à la rue de l'Arbre sec, dans laquelle il tourne avant de s'engager, à main gauche, dans le cul-de-sac Courtbaton. Là, il entre dans la cour de l'une de ses misérables maisons afin de faire croire à ses poursuivants qu'il y cherche quelqu'un.

Quand il en ressort, il constate que le stratagème a fonctionné. Il contourne le vieux Louvre, gagne le Château d'eau et, par la rue de Chartres, rejoint la ruelle des Beaujolais. Cette partie du trajet a été tracée sous la forme d'une flèche car, ici encore, la fiction anticipe la réalité. En effet, l'ouverture des rues de Chartres et de Beaujolais (dite de Beaujolais-Saint-Honoré) ne se fit qu'après décembre 1779, date à laquelle des lettres patentes autorisèrent le déplacement des Quinze-vingt et, par voie de conséquence, la vente par le duc de Rohan des terrains libérés, avec obligation pour les acquéreurs de percer cinq rues dont le tracé avait été décidé par le roi. La rue de Chartres et la rue de Beaujolais étaient de celles-là : la dernière fut ouverte en 1781 (Félix Lazare, Dictionnaire des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Lazare, 1844, p. 57).

Ayant trouvé Freluche dans la taverne de Maître Richard, Nicolas la conduit chez Semacgus, à la Croix Nivert. Le lieu étant désormais connu des lecteurs, nous n'avons pas tracé cette partie du trajet afin de ne pas surcharger le plan.
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Le lendemain, Freluche ayant disparu, Nicolas revient seul vers Paris. Il est attaqué à mi-chemin des Invalides et c'est couvert de boue qu'il entre dans l'hôtel de M. de Noblecourt.
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