Des études universitaires d'histoire moderne ont conduit Jean-François Parot à dépouiller – pour un mémoire de maîtrise sur les « structures sociales des quartiers de Grève, Saint-Avoye et Saint-Antoine » entre 1780 et 1785 – des archives notariales de la seconde moitié du XVIIIe siècle et à entrer ainsi dans l'intimité des Parisiens de l'époque.
La "rencontre" de l'observateur sans concessions que fut, à la même époque, Louis-Sébastien Mercier, et dont l'œuvre décrit la capitale dans ses moindres détails, a également fortement marqué Jean-François Parot, au point que Roland Mousnier, son professeur à la Sorbonne, l’avait surnommé " Monsieur Mercier".
Le Paris des Lumières ne pouvait donc que s'imposer d'emblée, sans doute comme cadre de ses romans, mais surtout comme un élément constitutif des intrigues.
De plus, après l'histoire, Jean-François Parot entreprend d'étudier l'ethnologie et l'histoire de la momification. Il assiste donc à quelques autopsies de momies, ce qui lui donne une certaine connaissance en la matière, qu'il peut tout naturellement transmettre à un commissaire de police.